L’O’PEN Skiff un bateau qui ne passe pas inaperçu!

L’O’PEN Skiff un bateau qui ne passe pas inaperçu!

4 May 2025 Off By mehdi

De son designer Vitali Design, le premier est sorti en 2006 et sont un peu près 8.000 aujourd’hui autour du monde. Initialement, le bateau a été nommé O’PEN Bic, il porte, depuis 2019, le nom d’O’PEN Skiff… c’est un bateau d’entraînement pour les plus jeunes mais aussi de régate : c’est une classe internationale. Ne manquez rien des événements sur le site de la classe : https://www.openskiff.org/

Le bateau

Il pèse à peine 45kg. C’est un mono-coque qui a une longueur maximale de 2.74 mètres hors de l’eau, dans l’eau est à 2.19 mètres et d’une largeur de 1.09 mètres.

C’est un dériveur. Il accepte une dérive à sabre et son safran est monté à l’arrière : mécanisme de deux aiguillots et d’une languette de sécurité. Naturellement le grèement est composé : d’une coque, un mât en deux parties (haut de mât, bas de mât), une bôme, dérive (ou anti-dérive), safran, d’une voile en coupe catboat d’une surface de 4.5 mètres carrés, et de trois mécanismes : de hâle-bas et cunningham, d’écoute et de bordure.

On compte facilement une cinquante de pièces et accessoires sur un O’pen Skiff dont on cite : le bouchon de vidange/ embase, la bague du mât, les lattes de voile, la sécurité bôme, la poignée avant, les aiguillots, languette de sécurité, le palan cunningham, le frein de dérive, la fourche avant bôme, la poulie de bôme, la sécurité safran, la poulie winch écoute, les tendeur de voile, l’anneau de poulie, la poignée de cunningham, l’écoute, les pads, le stick, les pontets, la sangle.

Un O’pen skiff neuf complet coûterait autour de 4500euro. Mais avant de se lancer dans cet investissement, les clubs en propose à l’essai et à l’entraînement toute l’année. En Île de France (et un peu loin), allez faire un détour par ces clubs : CVSQ, CN de Viry-Châtillon, ASCE Voile Espar, CV de Moisson-Lavacourt, CV Boucles de Seine, SN Enghien, etc.

Gréer son bateau

La séquence de gréement (ou préparation) du bateau est la suivante : 1) la bôme dans la voile (inclut la boucle de bordure, la boucle de l’écoute, la boucle du hâle-bas, etc.), 2) ensuite le mât. Au moment d’enfiler le mât le faire passer par la fourche avant (c’est plus facile que de venir enfourcher le mât). On vérifie que le guindant de la voile est bien aligné. Le hâle-bas est accroché au pontet au niveau du mât, la poulie de rappel au pontet au niveau de la sangle.

Avant de mettre à l’eau, s’assurer que la sécurité du safran (safran, barre et stick) est attachée au bateau. A terre le safran ne touche pas le sol et est retenu par le bout rouge au bloqueur. Dès qu’on a assez d’eau, on débloque et relâche le bout rouge et tire le bout bleu pour mettre le safran totalement dans l’eau. On sécurise le bout bleu en faisant un noeud autour de la barre. On ne peut pas se tromper de sens en mettant la dérive, le constructeur indique le sens clairement sur le haut de la dérive (ou anti-dérive).

Pour le rangement, garder la bôme attachée à la voile et enrouler la voile en surveillant les lattes bien horizontales au sens d’enroulement. Le mécanisme de hale-bas reste attaché à la voile après avoir été fait la première fois. La même chose pour le mécanisme d’écoute et de bordure. On détache la poulie d’écoute du pontet au niveau de la sangle et pareillement, le hale-bas du pontet au niveau du mât. Et dernier élément important, on enroule du haut de la voile et on n’oublie pas de tout ranger dans la pochette!

Avec l’expérience, le gréement du bateau ne prendrait pas plus d’une MINUTE… à vos chrono!