Principe d’un palan…
la meilleure façon d’illustrer l’utilisation d’un palan est sur un bateau laser, au niveau du hale-bas
la partie supérieure s’insère dans la bôme et la partie inférieure vient adhérer au bas de mât
à plat il se présente comme suit
il faut compter le système au niveau du bas de mât (qui compte au moins 3 poulies), les deux poulies qui se situent au niveau de la bôme et une troisième poulie qui sert au cunningham (le bout en noir+vert)…
le crochet (au niveau du scotch jaune+vert) va dans la fente qui y est prévue dans la bôme
ce crochet fait partie d’une poulie qui a la partie fixe attachée (nœud de chaise sécurisé) à un bout blanc+bleu qui va rejoindre une autre poulie au niveau du système inférieur (au niveau du bas de mât) et venir repasser par la poulie, en sortir pour aller s’attacher à la partie fixe d’une autre poulie
la deuxième poulie est reliée à celle au niveau du système bas de la même façon : d’abord l’on attache le bout à l’extrémité fixe de cette poulie, on le passe une première fois à travers la poulie basse, on repasse par la poulie haute, on refait une deuxième fois, avant d’extraire le bout libre au niveau de la poulie basse qu’on passe par le coinceur et qui constitue la poignée de commande.
on tirant sur cette poignée, le bout se tend et l’effort est passé à la poulie en haut, il est divisé par deux lorsqu’il passe par la poulie en bas, une deuxième fois divisé par deux lorsqu’il repasse par la poulie en haut, une autre fois divisé par 2 lorsqu’il repasse par la poulie en bas, et une dernière fois (ou presque) lorsqu’il passe par la poulie en haut… pour dire que l’effort nécessaire est 2 x 2 x 2 x … divisé que ce qu’il devrait en n’ayant de système palan.
autrement, ce serait presque impossible de tirer sans ce système la bôme contre le mât par temps moyen à fort!
